La Passion pour un Mindset positif, cultiver l’Alignement et l’Authenticité

À travers cette métaphore, je vous guide pour trier, organiser et optimiser votre sac à dos professionnel. Ensemble, nous identifierons ce qui est indispensable et ce qui alourdit inutilement votre chemin. Grâce à cette approche, vous serez mieux armé pour affronter les dénivelés du marché, avec un sac à dos bien ajusté qui vous permettra d’avancer plus sereinement et efficacement vers vos objectifs. Comme dans toute grande aventure, la clé réside dans une préparation minutieuse et une capacité à s’adapter aux imprévus, tout en gardant l’œil sur votre destination.

Aujourd’hui, je vous emmène dans mon sac à dos direction la Bretagne. Ensemble, on va tester le poids du sac à dos, ce qu’il représente et quelles enseignements nous pouvons en tirer.

En m’entraînant pour les 300 Km que je m’apprête à parcourir en autonomie sur le GR 34, une fois encore, j’ai été surpris par les liens que nous pouvons réaliser entre Aventure / Management & Leadership.

La constitution du sac à dos est riche de liens, tant dans sa philosophie qui à trait au sac à dos que nous portons toutes et tous issu de nos différentes expériences, que dans sa mécanique faisant référence à l’ébauche d’un projet entrepreneurial ou de l’écriture du cahier des charges d’un nouveau projet.

Peu importe la forme qu’il prend, le sac à dos peut-être un frein pour l’atteinte de nos objectifs si ce dernier s’avère trop lourd ou trop grand, ou encore mal chargé. À l’inverse, il peut devenir un vrai avantage concurrentiel si nous y mettons toute l’intentionnalité qu’il exige.

Alors, prenons le temps d’analyser la mécanique de la constitution d’un sac à dos permettant de partir serein et efficace à l’Aventure, tout comme l’entrepreneur, le dirigeant ou le manager constituerait son projet avant de partir à la conquête de nouveaux marchés ou de nouveaux partenaires.

Au fur et à mesure des entraînements, j’ai identifié l’importance d’avoir le sac à dos le plus léger possible… Si l’on veut pouvoir progresser sans encombre, ne pas dépenser inutilement de l’énergie dans les dénivelés, un sac à dos léger sera un atout majeur. Il en est de même dans notre milieu professionnel, un système organisationnel « léger », un dossier simple, sera un véritable avantage concurrentiel.

Parce qu’au final, que ce soit pour partir à l’Aventure ou pour un projet Professionnel, notre sac à dos, ou notre projet, sera parfait non pas quand il n’y aura plus rien à rajouter, mais bel et bien quand il n’y aura plus rien à retirer.

Comment alléger son sac ?

Pour cela, nous pouvons remarquer que la mécanique de constitution d’un sac à dos permettant de partir efficacement à l’aventure se découpe en trois étapes :

  • La réalisation d’une liste non exhaustive de nos besoins, des choses que nous souhaitons emporter.
  • La sélection de chacun des éléments qui feront réellement partie du sac à dos.
  • L’organisation du sac à dos.

La première phase passe par l’échafaudage de toutes les situations que nous serons amenés à vivre durant l’Aventure. Cette liste n’a pas de limite, comme si nous pouvions tout emporter avec nous. Finalement, force est de constater que cette première étape dans la constitution du sac à dos parfait ressemble étrangement à un brainstorming répondant aux questions suivantes : S’il pleut, j’emmène quoi ? Pour dormir, de quoi ai-je besoin ? Comment vais-je recharger mon téléphone ?

Durant cette première phase, j’ai bien identifié que notre sac à dos avait une taille limitée mais que nos besoins étaient illimités.

La seconde phase est la reprise de chacun des éléments de la liste en s’interrogeant sur la pertinence de réellement le prendre dans le sac à dos. Car d’une part, la place dans mon sac à dos est limitée, et d’autre part il y a un critère de poids à prendre en compte. D’ailleurs, ne dit-on pas d’un projet ou d’une structure organisationnelle qu’il ou elle est trop lourd(e) ?

Très vite, je me suis aperçu que cette phase de la constitution de mon sac à dos n’était pas si évidente que ça. En effet, puisqu’inscrit sur la liste réalisée en première phase, tout me semblait important à emporter. C’est ainsi que je me suis retrouvé avec un sac à dos ayant un poids qui le rendait impossible à porter sur une longue distance.

Il me fallait donc trouver un outil me permettant de passer au crible chaque élément afin de ne pas alourdir inutilement mon sac à dos. Voilà pourquoi, en m’inspirant de la matrice d’Eisenhower, j’ai crée « la matrice du sac à dos parfait » permettant d’identifier les éléments « Indispensable & Utile ».

Je me suis aperçu que nous avions tendance à classifier rapidement les choses en « très indispensable » & « très utile ». Du coup, pour essayer de rester objectif dans ma sélection, je me suis imposé de répondre aux questions suivantes : Est-ce essentiel ? / Vais-je l’utiliser ? / Est-ce en rapport avec mes objectifs ? / Comment puis-je faire pour m’en passer ?

La troisième et dernière phase est l’organisation du sac à dos. Cela nous permettra de mémoriser, comme un palais des mémoires, l’emplacement de chacun des éléments constituant le sac à dos et ainsi faciliter son utilisation en fonction des besoins.

Hiérarchiser par importance

Autrement dit, en reprenant l’ensemble de mes propos précédents et en cherchant à schématiser, nous nous retrouvons donc avec quatre secteurs qui se répartissent de la façon suivante :

  • « Peu indispensable » & « Peu utile » : les éléments passés au filtre des questions se retrouvant dans ce secteur sont à ne pas prendre dans son sac à dos. Si nous le transposons à notre Aventure professionnelle, ce secteur regroupe les éléments constituant généralement les résistances aux changements dans les organisations, les freins au projet. En prenant en compte les éléments de ce secteur, dans le cadre d’un coaching, il sera intéressant de s’interroger sur les peurs et sur le manque de confiance en soit.

  • « Peu indispensable » & « Très utile » : sans eux, on s’en sort, mais si on les a, on s’en sort mieux. Par définition, s’ils ne sont pas indispensables pour l’Aventure, leur place dans le sac à dos se pose. Leur utilité est avérée, pour autant étant qualifié de « Peu indispensable », avec un peu de réflexion, nous pouvons envisager de nous en passer, et donc de ne pas les intégrer dans le sac à dos.

  • « Très indispensable » & « Peu utile » : vous savez, ce sont les petits trucs auxquels on ne pense pas de suite, mais quand ils manquent on se dit : « zut si j’avais su ! ». Les éléments se trouvant dans ce secteur posent de nouveaux questionnements car en fonction des situations, étant qualifié de « Très indispensable », il se peut qu’ils ne servent qu’une fois mais nous sortent d’une vilaine posture.

  • « Très indispensable » & « Très utile » : pour les éléments se retrouvant dans ce secteur, la question ne se pose pas. Ils doivent trouver leur place dans le sac à dos.


En résumé, les éléments du secteur « Peu indispensable » & « Peu utile » ne feront pas partie de l’Aventure. Par contre, la question se pose pour les éléments des secteurs « Peu indispensable » & « Très utile » ainsi que « Très indispensable » & « Peu utile ». Pour ces éléments, il faudra pousser la réflexion en rajoutant une question : « ces éléments peuvent-ils me sauver la vie ? ». Pour les éléments du secteur « Très indispensable » & « Très utile », la question ne se pose pas. Ils doivent être pris en compte dans la constitution du sac à dos.

Laisser de la place à l’imprévu

Plus j’y pense et plus il me semble pertinent de garder de la place libre dans notre sac à dos pour permettre l’arrivée de nouvelles choses

Une fois mon sac à dos bouclé, je me permets un temps de recul, de réflexion.

Je m’aperçois qu’en m’inspirant de la matrice d’Eisenhower versus « matrice du sac à dos parfait », que cet outil m’a permis de lâcher prise sur mes peurs, la peur de manquer, de l’inconfort, de l’inconnu… Et je réalise que finalement, si nous trouvons notre sac à dos lourd, il est intéressant de nous interroger sur nos peurs.

Quoi qu’il en soit, au fur et à mesure de cette grande phase de préparation, d’entraînement et de test, j’ai constaté qu’en s’intéressant à chaque élément qui allait constituer mon sac à dos je me familiarisais avec l’incertitude dans toutes ses dimensions. Ce moment m’a poussé à tester différentes solutions et a eu comme conséquence de diminuer la part d’incertitude me faisant gagner en autonomie.

La constitution de mon sac à dos, dans le cadre de cette Aventure, m’a permis un gros travail ayant pour impact l’augmentation de ma capacité d’adaptation. Mon sac à dos est devenu de plus en plus léger passant de 18 kg à 11kg. L’étude des mécanismes de la constitution du sac à dos parfait m’a permis d’obtenir un vrai avantage concurrentiel pour atteindre les objectifs de cette Aventure de 300 km, en autonomie, sur le sentier des douaniers en Bretagne.

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